mardi 30 juin 2009

Un festival des Ours, on commence bien!


En quittant mon enclos de verre, j'appréhendais l'instant où j'allais me retrouver seul, j'avais toujours été bien entouré jusque là... le dépaysement fait parfois du bien, c'est vrai, mais il fait surtout peur!

Puis je suis tombé nez à nez avec cette affiche, noire, rouge, mais surtout illustrée d'un Ours! Elle mentionnait l'organisation d'un Bear Rock Festival, à Andenne. Un petit arrêt-consultation-de-carte dans une station service: Andenne est sur ma route, c'est gratuit et les festivités ont lieu la veille du Verdur de Namur, soit le 26 juin... Allons-y!

Emporté par une excitation certaine (que dis-je? j'étais tout simplement hystérique!) je suis arrivé sur place la veille au soir! J'y ai fait connaissance avec un groupe d'individus se présentant comme faisant partie du Cercle des Ours Andennais... décidément, moi qui avais peur du dépaysement, me voilà rassuré! Ils étaient en train de monter scènes et tentes à leur manière: sourire aux lèvres, chope en main et projets de barbecue pour le soir. J'ai donc passé le reste de la nuit avec eux. Dur! Le réveil fut des plus périlleux, mais pourquoi ai-je proposé mon aide dès 9h00 le lendemain???

Dur dur dur!

Et mon appareil photo qui tombe en rade avec ça, d'où le peu de photos que j'en retire, j'ai du en emprunter à mon entourage...

Arrivée sur place en fanfare, rien ne doit être laissé au hasard: on contrôle la qualité de la bière bien sur, mais aussi de la Troublette et du mojito (bien costaud celui là), le maitrank ne devrait pas arriver avant 15h.

Un instant j'ai un doute: je rends service, je me fais des potes... mais vais-je vraiment profiter de mon festival à cette allure là? Eh bien oui! Car cela m'aura permis de faire la connaissance de Marie, jeune ingé son, avec qui j'ai pu négocier un passage sur scène avec Café Néon!!! La petite scène, certes, mais scène quand même!

Le reste de la journée se passe, tranquillou, jusqu'au moment tant attendu de la prestation de Kiss The Anus of a Black Cat qui nous a tous beaucoup surpris: si le chanteur avait bien la tête de pervers que pouvait laisser présager le nom de son groupe, nous nous attendions a quelquechose de bien plus métalleux que ce qui nous a été servi. Soit, retournons à nos Troublettes.

Nouveau grand moment de la soirée: Banane Métallik.
Ben... on dira déguisés à la Slipknot... la Troublette m'a empêché tout jugement plus approfondi.

Et voilà, je me suis réveillé au petit matin tout trempé de bière mais malgré tout en forme pour m'attaquer au Verdur l'après-midi, contrairement à mes nouveaux amis qui ont bien du se rendre à l'évidence: ils n'étaient pas en état d'envisager le moindre déplacement.

Voilà, je retiendrai du Bear Rock que l'ambiance y est excellente, on s'y fait plein de potes, on y boit beaucoup, mais l'année prochaine, je promets d'accorder plus d'importance à la musique! :)

lundi 29 juin 2009

Un samedi à Namur, résumé du Verdur Rock Festival


Après une soirée très mouvementée parmi mes congénères ours d'Andenne(*), mon tracé festivalier me conduisait ce samedi au Verdur Rock de Namur, un festival réputé pour sa convivialité et sa gratuité.

Et pour commencer, n'a-t-on pas idée d'organiser un festival aussi haut ? Ok, j'ai l'habitude des longues marches en forêt, mais tout de même, j'en ai transpiré de grosses gouttes dans la montée, à cause de ma gueule de bois de la veille ! Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'entrée gratuite se mérite !

Une fois au sommet (hourra!), j'ai dû comme tout le monde faire la file et me laisser tripoter par un gros homme tout chauve. Certes de bonne humeur, et poli, mais chauve quand même. Si des sorteurs chevelus lisent ces lignes, contactez-moi, je serais curieux de faire votre connaissance ! Entre parenthèses, au Verdur on ne badine pas avec les consommations clandestines... la fouille fut à ce point profonde que j'ai craint devoir subir un toucher rectal...

Ensuite, encore quelques marches à monter (comme si les 75% de dénivellation qui avaient précédé n'avaient pas suffi), et ENFIN je me trouvais sur le site du festival ! Il était alors 16h et j'étais étonné de constater que si peu de monde avait rejoint le bastion jusque là ! En attendant la foule, je me suis installé au bar et ai tapé la discussion avec un bénévole. Pendant ce temps, sur la scène de l'amphithéâtre en bas des marches, les premiers groupes s'époumonaient déjà.

Comme vous pouvez le voir sur les photos, je me suis fait un tas de potes ! Le Namurois est convivial et souriant, rarement belliqueux. Quant à la Namuroise, elle me ne laissa pas de marbre (ni de peluche). Que ce soit des stands de nourriture au cagibit de la croix rouge, en passant par les barmen étrangement sobres, tous m'accueillèrent à bras ouverts ! Seuls les grands chauves de la sécurité refusèrent de poser en photo avec moi. On peut les comprendre, ils sont payés pour avoir l'air agressif ... ça pourrait ruiner leur carrière en une seconde (Qui a dit "ruiner leur quoi ?" ????)

Parlons à présent du festival en lui-même. Si l'entrée se situe à un prix on ne peut plus abordable (on va quand même pas payer les gens pour qu'ils viennent...), les petits malins de l'organisation se rattrapent sur les boissons à deux euro... dans la même veine, le Verdur Rock doit être un des seuls festivals d'été à faire payer l'accès aux Cathy Cabines. Et pour 50 cents le besoin, moi je n'y vais pas par quatre chemins ! Encore une fois, la gratuité du festival compense ces tarifs subtilement rehaussés (suffit de ne pas boire ; si tu ne bois pas, tu ne pisses pas, et donc tu ne dépenses pas un rond, CQFD ; comment ça "ça n'a plus aucun intérêt" ??).

Côté concerts, je dois bien vous avouer qu'entre mes incessants allers-retours vers ma cachette secrète remplie d'alcool (moins cher ... hé oui, le métier d'ours de foire ne paie pas spécialement son homme!), je n'ai guère eu le temps de m'intéresser de près à la musique. J'ai toutefois été séduit par White Rose Movement, digne descendant du style cold wave, bien que légèrement plus spittant. Moriarty ne m'ayant pas inspiré, je suis allé piquer un roupillon sous un arbre, avant de revenir pour les très bons Hollywood Porn Stars et le duo ambidextre Soldout, définitivement meilleur sur scène que sur laser.

Ereinté, j'ai fini la soirée par une descente à la marche vers 3h du matin, avant de regagner ma tanière et me reposer pour ma journée de dimanche.



(*) Patience, les photos et commentaires arriveront sous peu ...

dimanche 28 juin 2009

Premier week-end de liberté


Ce week-end ne fut pas de tout repos !

La soirée de vendredi auprès de mes camarades ours d'Andenne fut mémorable. La journée de samedi au Verdur Rock fut scandaleuse, et que dire de ce dimanche après-midi ensoleillé passé dans les plaine luxembourgeoises au Rock-A-Field festival !

Les premières photos sont disponibles sur le groupe facebook qui m'est dédié, intitulé "Festivours, l'ours des festivals" (quoi de plus logique...)

Pour ce qui est de la narration de mes activités, il vous faudra attendre demain soir ; il est temps pour moi de prendre du repos !

A demain donc !

jeudi 25 juin 2009

Le grand départ !


Chers amies, chers amis,
Les autres aussi,

J’ai une grande nouvelle à vous annoncer
Raisonnez tambOURS, je suis enfin libre !!

Depuis trop longtemps, on me cloîtrait contre mon gré dans ce maudit enclos de verre. Des journées entières à faire rire les enfants, impressionner les grands, entendre leurs « Ooooh », leurs « Aaaah » raisonner lorsque j’attrapais au vol les morceaux de viande que les gardes me lançaient, leurs « Héhéheuuuuu !! » alors qu’ils m’observaient faire ma toilette, mais surtout leurs « Oooooohkiléchouuuuuuu !!! » quand je me blottissais contre la fourrure de papa et maman.

Ras le bol de ces imbéciles embermudés, avec plus de bobine dans leur appareil photo que dans leur crâne !

La nuit dernière, je me suis échappé… Je ne vous expliquerai pas le plan ingénieux à la Mickael ScOURSfield, mis au point par mes précieux neurones, qui m’a permis de passer les barrières de l’enclos. Pour la simple et bonne raison que je compte bien y revenir à la fin de l’été, et ne sait-on jamais, l’envie de repartir pourrait me reprendre l'été prochain ...

Bref, ces trois prochains mois, j’ai décidé de n’en faire qu’à ma tête. Traitez-moi d’ours mal léché si vous le voulez, je n’en aurai cure ! J’ai décidé de m’éclater, de profiter de la vie.

Je vous pose donc la question : où se rend un ours en liberté, alors que les beaux jours estivaux commencent ?




Indice : l’ours aime la boue
Indice : l’ours aime le camping (parfois sauvage)
Indice : l’ours aime la bière
Indice : l’ours aime les crasses bien grasses à déguster dans des serviettes de papier
Indice : l’ours aime le rock.



Vous ne voyez toujours pas ?


Cet été, je vais profiter de ma liberté pour me faire la totale des festivals d’été!!!!
Werchter, les Ardentes, Dour, le Pukkelpop et j’en passe ! Je me promènerai de pelouse en pelouse, je frémirai de scène en scène, je vomirai de Cathy en Cabine ! A moi les soirées déjantées, la musique ensorcelée, les petites ourses à dompter et les toilettes bouchées !!

Je ne manquerai bien sûr pas de vous raconter en détails mes péripéties de festivalier… ou plutôt devrais-je dire, de FESTIVOURS, puisque c’est ainsi que l’on m’appelle.

Le périple commence demain soir, au Bear Rock Festival d’Andenne. Retrouvez-y moi nombreux !