lundi 29 juin 2009

Un samedi à Namur, résumé du Verdur Rock Festival


Après une soirée très mouvementée parmi mes congénères ours d'Andenne(*), mon tracé festivalier me conduisait ce samedi au Verdur Rock de Namur, un festival réputé pour sa convivialité et sa gratuité.

Et pour commencer, n'a-t-on pas idée d'organiser un festival aussi haut ? Ok, j'ai l'habitude des longues marches en forêt, mais tout de même, j'en ai transpiré de grosses gouttes dans la montée, à cause de ma gueule de bois de la veille ! Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'entrée gratuite se mérite !

Une fois au sommet (hourra!), j'ai dû comme tout le monde faire la file et me laisser tripoter par un gros homme tout chauve. Certes de bonne humeur, et poli, mais chauve quand même. Si des sorteurs chevelus lisent ces lignes, contactez-moi, je serais curieux de faire votre connaissance ! Entre parenthèses, au Verdur on ne badine pas avec les consommations clandestines... la fouille fut à ce point profonde que j'ai craint devoir subir un toucher rectal...

Ensuite, encore quelques marches à monter (comme si les 75% de dénivellation qui avaient précédé n'avaient pas suffi), et ENFIN je me trouvais sur le site du festival ! Il était alors 16h et j'étais étonné de constater que si peu de monde avait rejoint le bastion jusque là ! En attendant la foule, je me suis installé au bar et ai tapé la discussion avec un bénévole. Pendant ce temps, sur la scène de l'amphithéâtre en bas des marches, les premiers groupes s'époumonaient déjà.

Comme vous pouvez le voir sur les photos, je me suis fait un tas de potes ! Le Namurois est convivial et souriant, rarement belliqueux. Quant à la Namuroise, elle me ne laissa pas de marbre (ni de peluche). Que ce soit des stands de nourriture au cagibit de la croix rouge, en passant par les barmen étrangement sobres, tous m'accueillèrent à bras ouverts ! Seuls les grands chauves de la sécurité refusèrent de poser en photo avec moi. On peut les comprendre, ils sont payés pour avoir l'air agressif ... ça pourrait ruiner leur carrière en une seconde (Qui a dit "ruiner leur quoi ?" ????)

Parlons à présent du festival en lui-même. Si l'entrée se situe à un prix on ne peut plus abordable (on va quand même pas payer les gens pour qu'ils viennent...), les petits malins de l'organisation se rattrapent sur les boissons à deux euro... dans la même veine, le Verdur Rock doit être un des seuls festivals d'été à faire payer l'accès aux Cathy Cabines. Et pour 50 cents le besoin, moi je n'y vais pas par quatre chemins ! Encore une fois, la gratuité du festival compense ces tarifs subtilement rehaussés (suffit de ne pas boire ; si tu ne bois pas, tu ne pisses pas, et donc tu ne dépenses pas un rond, CQFD ; comment ça "ça n'a plus aucun intérêt" ??).

Côté concerts, je dois bien vous avouer qu'entre mes incessants allers-retours vers ma cachette secrète remplie d'alcool (moins cher ... hé oui, le métier d'ours de foire ne paie pas spécialement son homme!), je n'ai guère eu le temps de m'intéresser de près à la musique. J'ai toutefois été séduit par White Rose Movement, digne descendant du style cold wave, bien que légèrement plus spittant. Moriarty ne m'ayant pas inspiré, je suis allé piquer un roupillon sous un arbre, avant de revenir pour les très bons Hollywood Porn Stars et le duo ambidextre Soldout, définitivement meilleur sur scène que sur laser.

Ereinté, j'ai fini la soirée par une descente à la marche vers 3h du matin, avant de regagner ma tanière et me reposer pour ma journée de dimanche.



(*) Patience, les photos et commentaires arriveront sous peu ...

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