mardi 10 août 2010

Esperanzah, un grand bol d'air frais !

Esperanzah! est loin d'être un festival comme les autres. J'en ai fait la constatation ce samedi, moi qui venais avant tout par curiosité, j'en suis reparti avec l'irrépressible envie d'en faire une étape indispensable de mon parcours estival!


L'abbaye de Floreffe, ses ruelles et ses cours, apportent à l'événement un cadre semi-médiéval, rural et urbain à la fois, qui convient à merveille à l'ambiance régnant en ces lieux. Le bon esprit est optimal, les gens sourient, et abordent l'inconnu que vous êtes naturellement, sans agressivité, ni mauvaise intention.


Agréable et entraînante, la musique s'écoute de près comme de loin, allongé dans la verte prairie. Parmi tous les festivals de l'été, c'est sans doute ici que l'affiche revêt le moins d'importance ; nul besoin de connaître les noms d'artistes pour savoir ce qu'on va écouter. Européenne, Africaine, ou sud-Américaine, c'est l'ouverture du monde qui prédomine, que ce soit sur scène ou ailleurs.


Ainsi, avant de parvenir à la scène principale, appelée "côté jardin", vous aurez dû traverser un marché aux produits multicolores de tout style. Nourriture, vêtements, bijoux, voire même des hamacs dont il est surhumain de s'extirper ! Bien que portant le nom de "souk", cette partie du site n'en possède pas les aspects péjoratifs ; là comme partout aux alentours, la foule est très fluide et espacée.


Vous serez également passés par quelques stands représentant des ONG, dont l'objet est la lutte contre la faim, la pauvreté dans le monde ou l'aide au développement du tiers monde. Exit l'aspirateur à pognon, objectif officieux d'un grand nombre de festivals. A Esperanzah, on pratique autant le bien-être que la prise de conscience. Ce côté alter-mondialiste est poussé jusqu'au point de ne pas proposer de coca au bar! Les buveurs de softs se contenteront de la limonade d'une firme de la région, tout aussi bonne et rafraîchissante.


Entre les concerts, vous pourrez déguster une glace artisanale à prix très raisonnable, tout en assistant à l'un ou l'autre spectacle de rue. Vous pourrez aussi vous balader, encore et encore, puisque ces ruelles ne sont pas de celles dont on se lasse après un seul passage.


Cadre, ambiance, musique... vous l'aurez compris, Esperanzah est un festival où il fait bon vivre. Un de ceux auxquels on s'attache au bout d'une paire d'heures, et qu'il n'est pas agréable de quitter la nuit venue. En ce qui me concerne, je sais déjà où je passerai mon premier week-end d'août l'année prochaine !



Festival Esperanzah!, abbaye de Floreffe, samedi 7 août 2010

Album photo

+ : cadre, ambiance, prix

- : heu, pas trouvé ...

1 commentaire:

  1. merci d'avoir partagé tes impressions de ce festival que je connaissais juste de nom.ça m'a l'air sympa comme festival,donc à tester un jour :)
    see you @ pukkel little festiv'ours

    Sabrina

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