mercredi 18 août 2010

Festi-trip à Bruxelles

Bruxelles, capitale de l'Europe, du royaume de Belgique, et sac de nœuds institutionnel. Connue notamment pour son chou, son atome de fer d'une centaine de mètres de hauteur, et son petit bonhomme de bronze qui, continuellement, urine pour le plus grand bonheur des flashs japonais.


Ma venue n'avait toutefois rien de touristique, et ce malgré cette introduction digne d'un guide Pirelli. Si j'ai rejoint la capitale en ce week-end d'Assomption, c'est avant tout pour assister au Brussels Summer Festival.


Certes, c'est la musique qui prime, mais cet événement est indissociable de la ville où il se déroule. Et même si les organisateurs ont la modestie de ne pas en faire un plat, le cadre du BSF est unique en son genre. Osons parler d'une décor majestueux, puisque la scène principale se trouve ni plus ni moins qu'au pied du palais royal. Si le drapeau noir-jaune-rouge flotte en son sommet, cela signifie que Son Altesse Royale Albert II est présent en ces murs. Peut-être, qui sait, pourrez-vous l'apercevoir, assistant aux concerts de l'une des nombreuses fenêtres du palais, comme d'une loge VIP. Peut-être même a-t-il son mot à dire sur le contenu de l'affiche...


Outre le fait de se dérouler en plein cœur de la ville, le BSF s'étale sur une semaine entière. Chaque soirée voit des milliers de festivaliers rejoindre le site, ce succès étant dû à la qualité de l'affiche, mais aussi au prix du pass fort démocratique, car la modique somme de 20 euro suffit pour assister à tous les concerts ! Ceci étant dit, "assister" n'est peut-être pas le mot qui convient, lorsqu'il s'agit de se mettre sur la pointe des pieds pour scruter une scène posée deux cent mètres plus loin ... En effet, la disposition du site, en longueur, est son principal défaut. Tenir sa place près de la scène tient de l'organisation drastique : il faut arriver tôt, en pas flâner au bar, tracer directement vers l'autre extrémité et y rester toute la soirée. N'espérez pas atteindre les premiers rangs en plein milieu de soirée, vous serez bien vite bloqués, et découragés. Mais pour ceux qui tiennent absolument à voir les poils de nez de leurs stars préférées, le site comporte plusieurs écrans géants, autour de la scène et aussi à l'entrée.


Quant à moi, c'est de loin que j'ai vu Ghinzu (et oui encore) ce vendredi. Samedi, c'est Charlie Winston et Puggy qui ont retenu mon attention. J'ai pu rencontrer ces derniers après leur interview en radio ; ils ont eu la gentillesse de signer mon t-shirt et de poser pour une photo. Malgré le succès musical et leur look de beaux gosses, ils ont la bonne idée de ne pas se la péter, ça mérite d'être signalé !


Les point négatifs du BSF pourraient faire l'objet d'une énième thèse des frères Bogdanov, puisqu'après l'espace, c'est le temps qui lui fait défaut. Généralement, minuit n'est pas encore atteint lorsque se termine le dernier concert de la soirée, sans doute est-ce pour permettre à Albert et Paola de dormir sans nuisances. Si vous n'êtes pas fatigués, vous pourrez comme moit erminer la soirée par une dégusatation de vraies frites belges (alleï dis vive les stéréotypes une fois), et une visite de la magnifique Grand Place, situées non loin du site.


Le BSF comporte trois scène, mais je n'ai pas eu l'opportunité de visiter les autres. Tout d'abord parce que l'ambiance de la principale me plaisait. Ensuite parce qu'il me fallait économiser de l'énergie ... Cet après-midi, je m'en vais là où j'ai passé de si bons moments l'été dernier, pour ce qui fut mon meilleur festival de 2009 : la plaine de Kiewit et son Pukkelpop!



Brussels Summer Festival, 13 & 14 Août 2010

+: Cadre, prix, affiche, accessibilité
-: Disposition du site, heure de fin

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