dimanche 7 août 2011

Coup de griffe

Chers lecteurs et -trices, chers amateurs et -trices de festival,


Je reviens à l'instant d'Esperanzah!, où j'ai passé un fort agréable week-end. Je m'étendrai davantage sur le festival en lui-même dans le prochain article. En effet, si je ne suis pas un habituel des coups de gueule, ceci en est tout de même un.

Il concerne un groupe d'individus rencontrés dans le camping, ce soir-même au moment de partir, qui ont battu des records en matière d'incivisme et de mauvaise foi. Je vous résume leur comportement en quelques lignes, ensuite vous me féliciterez pour avoir gardé mon calme face à des énergumènes pareils :

1) On rentre dans ma tente lorsque je ne suis pas là
2) On me pique ma chaise de camping, et on s'assied dessus à cinq mètres de ma tente
3) Lorsque je reviens, on fait mine de rien. Cinq minutes plus tard, je remarque que ma chaise a disparu, et que celle sur laquelle est assis le voisin y ressemble étrangement.
4) Lorsque je viens aux nouvelles, on ose prétendre que "ce n'est pas moi qui l'ai prise".
5) Lorsque je récupère ma chaise, on hausse le ton, on m'insulte, en me faisant passer pour le mauvais.
6) On ne dit plus rien jusqu'à ce que je parte. Et là, on attend que je sois à 20 mètres avant de la rouvrir en faisant le malin. Bonjour le courage...


Ces mauvais voisins sans vergogne ni courage étaient au nombre de trois, un garçon, une première fille, et une seconde à lunettes, pour laquelle les qualificatifs péjoratifs, mais objectifs, ne manquent pas. Au point qu'il m'est difficile de lui accorder le statut de "fille". Vraiment, il n'est pas dans mes habitudes de me servir de ce blog pour faire mes sales lessives, mais lorsqu'on a en face de soi des gens aussi culottés et dépourvus de convivialité (voire de cerveau), il est purgatif de vouloir le faire partager.

Si ces grossiers merles lisent ces lignes (pour autant que cela ne dépasse pas leurs capacités intellectuelles), je voudrais qu'ils sachent à quel point je les plains d'avoir un si petit esprit. C'est à cause de gens comme ça que les festivals "roots" ont mauvaise réputation, et ils mériteraient d'en être radiés à vie.


Voilà pour le coup de griffe de l'été. Je vous promets d'en revenir aux bonnes choses dès le prochain article.



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